LES PARTENAIRES DE SILENCE, ÇA TOUILLE !
MAKURAZAKI
L’entreprise japonaise Makurazaki est installée, depuis 2016, dans la zone d’activité de Colguen, à Concarneau (Finistère). Elle a importé en Bretagne son savoir-faire du katsuobushi, une préparation de bonite séchée, fermenté, et fumée dont les normes européennes interdisent l’importation. Pendant plusieurs années, elle a été la seule en Europe à produire ce condiment essentiel à la cuisine japonaise qui sert à mitonner les bouillons et les soupes, et moult recettes nippones. Au pays du soleil levant, le katsuobushi de Makurazaki, capitale de cet ingrédient, bénéficie même de l'équivalent d'une appellation d'origine contrôlée.
Dirigée par Gwenaël Perhirin, Makurazaki, projet à la fois économique et culturel, a pour objectif de promouvoir une cuisine japonaise de qualité. Pour ce faire, l’enseigne a conservé ses savoir-faire ancestraux. Le procédé est complexe et gardé secret, et les étapes de production sont nombreuses avant de tailler les copeaux. Il faut de trois à quatre mois pour obtenir un produit de qualité fini.
Aujourd’hui Makurazaki fournit les restaurateurs européens, comme les particuliers qui sont férus de cette élégante cuisine japonaise qui est reconnue par l’Unesco au patrimoine immatériel de l’humanité. Que les néophytes se rassurent, des recettes de cuisine indiquent comment profiter des saveurs délicates de ce katsuobushi made in Finistère.


BIODYVIN
Le Label Biodyvin rassemble 192 domaines français et européens. Tous les vignerons représentés travaillent en bio-dynamie selon le cahier des charges du Syndicat International des Vignerons en Culture Bio-Dynamique. Ils sont contrôlés chaque année par un organisme accrédité, Ecocert Sas France. Seuls sont acceptés les domaines entièrement cultivés en biodynamie, ou ceux qui s’engagent, au terme de 3 années à une reconversion totale. L’objectif de chaque vigneron : prendre soin des équilibres de sa terre et de sa vigne, préserver les écosystèmes, cueillir un raisin de grande qualité, pour offrir aux consommateurs des vins qui exprimeront pleinement les dimensions précises du terroir qui les a vus naître. Ce cahiers des charges stricts, invitent le vigneron à porter le plus grand soin à la qualité de ses raisins et à développer une vinification intuitive et naturelle. À l’arrivée, de très belles bouteilles enthousiasmantes, aux antipodes du productivisme. Certaines seront à déguster tout au long de notre festival. Elles devraient vous enchanter et vous faire vibrer par leurs sérénités, leur sensualité, et leurs aptitudes à faire parler leur sol.
LE CIDREF
Toutes les occasions gourmandes sont bonnes pour célébrer le cidre, boisson festive, peu calorique et peu alcoolisée, mais il n’y a pas qu’un cidre, mais des cidres. La diversité des variétés de pommes à cidre, la multiplicité des terroirs et des secrets d’élaboration, la magie des assemblages, influent sur le caractère du breuvage : sa couleur ; son effervescence ; l’équilibre de ses saveurs entre amertume, douceur et acidité ; son bouquet d’arômes où la pomme, l’agrume, la fleur, le sous-bois et les épices se disputent la préséance. La gamme est large, très large, et cette diversité appelle des associations qui vont bien au-delà du traditionnel repas de crêpes. Ainsi, un cidre jeune et légèrement acidulé accompagnera des poissons et des viandes blanches, les cidres secs et rustiques s’associeront aux plats en sauce, gibiers et charcuteries. En empruntant la route du cidre, qui serpente entre campagne et littoral, entre culture et gourmandise, vous apprendrez à connaître ses multiples facettes et découvrirez le seul cidre AOP de Bretagne : l’AOC Cornouaille.

KERBRIANT

Cette conserverie artisanale, authentique et familiale, de Douarnenez a été créée en 1986, et rachetée par Marc et Véronique Le Gal en août 2000. Aujourd’hui Céline (la fille) et Cédric (le fils), on rejoint l’aventure et les petits enfants, sont même préposés à la dégustation et au contrôle qualité ! Alors, ça, si ce n’est pas familiale ?
Chez Kerbriant on collabore avec des pêcheurs et des producteurs bretons, soigneusement sélectionnés sur des valeurs communes, on suit la saisonnalité des poissons et le calendrier de pêche, et on ne travaille qu’avec des produits frais, de manière à valoriser la pêche bretonne locale. Une fois achetés, les produits de la mer sont transformés, à la main, en plats cuisinés et conserves. Pour respecter l’authenticité des produits, on n’utilisent pas ou peu de sel, aucun colorant, ni conservateur, et aucun exhausteur de goûts, et on produit « à l’ancienne », de manière artisanale,
Pour se rendre compte du travail, la maison Kerbriant propose, toute l’année, des visites gratuites de la conserverie ! Celles-ci se terminent toujours par des dégustations rillettes, plats cuisinés, soupes,etc. Véronique, serra votre guides pour l'occasion.
Conserverie Kerbriant, zone d'activités de Lannugat, rue Jean-Kervoalen. Visites du lundi au vendredi à 9h30 et à 11h (l'après-midi sur rendez-vous). Gratuit. Renseignements au 02.98.70.52.44.
MARINOÉ
Chez Marinoë à Lesconil, on a le goût des algues. Il faut dire que Marie-Dominique et Patrick Plan, deux pionniers de l’algoculture, se sont lancés dans l’aventure des algues en 1992. À l’époque, cette démarche innovante, n’est pas trop dans l'air du temps, le marché est inexistant, et ils ne sont pas pris au sérieux. Mais, même s’ils ont les pieds dans l’eau, ils les ont également sur terre et poursuivent leur projet de faire découvrir les mille et une facettes des algues à un large public. Cette initiation aux plaisirs de manger sainement des produits à base de végétaux de la mer, va ouvrir de nouveaux horizons aux consommateurs et faire voyager leurs papilles en faisant des algues alimentaires un légumes du quotidien. Ils inventent des recettes et se lancent dans la fabrication de mets. La création d’un premier condiment, le tartare d’algues, sous le nom de Marinoë, est un succès. Leur emblème : une sirène qui symbolise le lien entre terre et mer. Aujourd’hui, l'activité comprend la récolte d'algues dans le Finistère, le lavage et stockage en frais, la déshydratation et la fabrication des produits qui sont régulièrement distinguées par des prix de l’innovation. Les gourmands saliveront à l’évocation du fameux tarama végétal, sans oeufs de poisson, ou des produits tartinables, qui rencontrent un franc succès quand s’annonce l’heure de l’apéro.
Aqua B - Terre Plein du Port - 29740 LESCONILTél. : +33 (0)2 98 82 26 56

CRÉA NATURE
En 2010 Patrick Mudry, gourmand et passionné, lance sa société, Créa Nature. Le concept, créer des pâtes à base de légumineuse comme les lentilles, les pois chiches ou les pois cassés qui poussent très bien en France. C’est une première mondiale, qui inspirera les grandes marques. Depuis, jamais à court d'idée, le patron de cette petite entreprise sud-finistérienne de la commune de Tourc’h, a diversifié ses produits, avec pour objectif de faire du 100 % français, avec une vraie notion de création locale. Ces produits uniquement végétaux avec des circuits d'approvisionnement court et des méthodes de productions douces pour le produit et respectueuses de l’environnement, on conquit les gondoles de leurs recettes originales. L’entreprise fabrique même sa propre farine avec son moulin. Tout cela parle aux consommateurs qui sont friands des créations de la maison parmi lesquelles on trouve les savoureux crackers de lentilles corail, les snacks de pois cassés, des chips dont la matière première à 0 % de matière grasse contient des protéines végétales en quantité. Par rapport à des chips classiques qui possèdent plus de 30 % de matière grasse, ces chips soufflées n’en contiennent que 10 % une fois aromatisées. Alors que la consommation de viande diminue, et que de nombreux consommateurs recherchent une alimentation plus saine, Créa Nature est totalement dans l’air du temps.

BIOCOOP DE QUIMPER
Céline L’Epinette et Frédéric Allain sont à la tête des Biocoop de Quimper, des épiceries spécialisé dans l'alimentation biologique, qui proposent : « des produits de qualité pour un régime équilibré ». Tous ces produits locaux (150 km maxi) contiennent l'engagement Biocoop d’un commerce alimentaire bio, paysan et respectueux des enjeux sociétaux. Ici, dès que l’on ouvre un mètre carré de surface, un hectare d’agriculture bio, française et paysanne est créé en retour. Pour promouvoir une consommation zéro déchet, les deux gérants mettent également le paquet sur les produits vendus sans emballage. Aujourd’hui, ce sont plus de 1 000 références, de produits en vrac, soit 20 % des ventes. Mais les deux gérants n’ont pas besoin d’aller si loin pour trouver leurs produits. « Hormis un peu de cosmétiques que l’on prend dans les Côtes-d’Armor, nous sommes à moins de 70 km en général ». Dans une optique de sensibilisation du public, ils ont même décidé de dédié un espace à des ateliers pédagogiques (cuisine, naturopathie…). « Un lieu de rendez-vous, d’échanges et de vie ».
5 allée de Trequeffelec - 29000 Quimper - 02 98 64 51 41

la boulangerie le Guillou

Impossible de passer par Locronan, sans s’arrêter à la boulangerie pâtisserie Le Guillou. Alain, qui a repris l’affaire de son père en 2001, poussé par l’amour des produit va innover et proposé de nouvelles recettes. Les habitants des alentours sont très vite conquis pas ses douceurs généreuses et leur effluves attirants. Le bouche à bouche, va faire la renommée de ce lieu où le péché de gourmandise vous attend. Le gâteau Breton est un régal, et le Kouign Amann est une merveille d’équilibre. Hormis ces délices, on peut se laisser facilement tenter par les autres spécialité de la maison qui n’ont rien à envier à ces deux pâtisseries légendaires. En plus, toute l’équipe vous accueil toujours avec le sourire de ceux qui sont heureux de transmettre des moments de gourmandises. Et si vous passez un dimanche, demandé leur chou à la crème, il est d’une incroyable légèreté et à se damner.
LA CABANA CACAO
Après son CAP de chocolatier confiseur, l’idée de créer sa propre chocolaterie trotte dans la tête de Marie Menoux. L’élan de la vie l’amènent alors à voyager et elle travaille chez différents artisans chocolatiers passionnés, comme elle. Séduite par la richesse des saveurs du cacao dans son expression la plus naturelle, elle reprend ses valises, part en Nouvelle-Calédonie puis en Nouvelle-Zélande. Comme elle souhaite, plus que tout, faire partager ses expériences gustatives comme une invitation au voyage. Elle finit par revenir, dans sa Bretagne natale, accompagnée de son compagnon de vie et d’aventure, Thomas Laheurt. EN 2020, tous deux posent leurs bagages dans la poétique ville de Douarnenez pour y proposer leurs gourmandises chocolatées dans une boutique dédiée aux amoureux du chocolat sous toutes ses formes : La Cabana Cacao. Dans ce lieu, où dés l’entrée on tombe sous le charme des effluves poudrés des multiples saveurs de chocolats de qualité qui viennent du monde entier et qui sont issus de plantations de cacao raisonnées et équitables, respectant le plus possible l’homme et la nature. Tout inspire les papilles. Les tablettes gourmandes, de crus sélectionnés, les confiseries chocolatés, les boissons à base de chocolat… Pari gagné pour nos deux créateurs de douceurs, car avec eux on voyage : Le Jamaïque, le Vietnam, le Guatemala, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, avec son goût de cuivre et de tabac. Difficile de choisir entre une aventure chocolatée et une autre.
Ouvert du mardi au samedi, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30. En été le dimanche après-midi, de 14 h 30 à 17 h 30. 02 21 33 19 01.

AR ANGEL RHUM

En 2020 Pierre-Baptiste Ollivier a lancé Ar Angel Rhum, une marque de rhums arrangés aux parfums de Finistère, et aux recettes variées. Dans ses flacons, que des belles choses : une belle rasade de rhum, une pincée d’épices, un geste de fruits, et des louches de passion. Notre arrangiste produit ses nectars dans son labo qu’il a installé dans le sous-sol de sa maison de Pouldergat. Chaque jour que Dieu fait, il concocte des recettes originales de rhum arrangé. Fraise de Plougastel, banane flambée-café, orange confite aux sept épices… plus d’une vingtaine de recettes. Quand on descend dans son antre, il y a comme une odeur heureuse de gourmandise. On s’y noierait sans modération. Amoureux des bonnes choses et des bons produits du terroir, Pierre-Baptiste concocte ses breuvages artisanaux (à l’entonnoir et au pichet) avec du rhum AOC (Appellation d’origine contrôlée). Il y fait macérer des fruits et des épices de qualité, pendant plusieurs mois. C’est ainsi que les arômes s’expriment le mieux. Et, comme il ne manque pas d’idées, on attend avec impatience son calendrier de l’Avent de rhums arrangés. Celui-ci sera composé de 24 mignonnettes à partager ou à offrir pendant les fêtes. Tout cela avec raison…
DIAOUL
En 2020, Maxime Carpentier, passionné de houblon, décide de se lancer dans la commercialisation de bières artisanales. Il installe son enseigne dans un corps de ferme, sur les hauteurs du Juch, à Kermenguy. C’est là qu’il invente la bière Diaoul du Juch (Diaoul ar Yeuc’h). Diaoul signifiant le diable en Breton. Sa micro-brasserie tient son nom d’une amusante légende qui court dans le village. Celle-ci prétend que le diable passa un pacte avec un habitant du Juch qui lui demandai de l’aider à installer la cloche de l’église. Le Diaoul accepta. En contrepartie il demanda que soit installée, dans l’église, une statue à son effigie. Quelques siècles plus tard, en 2016, Maxime découvre lors des travaux de rénovation de l’église (de 2016 à 2019), un étrange grimoire de recettes. Il le dévore et s’en inspire pour créer ses premières boissons. En 2021, Caroline, « Diaoulement » envoûtée par la passion de son conjoint, le rejoint pour faire mousser la marque. Nos deux brasseurs commencent par proposer quatre sortes de bières, c’est un succès. Viennent ensuite une triple, une blanche, ainsi que des boissons sans alcool comme le kombucha (une boisson fermentée). Nos deux diables ont plein d’idées rafraîchissantes à revendre. C’est ainsi que nait la « Bière des poilus » pour le compte du salon de coiffure-barbier Barver Chope à Landudec ! Quand on vous dit que chez Diaoul, on pétille d’inspirations.


CAILLAREC
LE COMPTOIR DU SOMMELIER
Le Comptoir des Sommeliers est le référent français des accessoires autour du vin et des alcools pour les professionnels : cavistes, sommeliers, restaurateurs… On y retrouve plus de 1000 références, dont de nombreuses marques de renom, avec un large choix de verres, carafes, tire-bouchons, pompes à vin, rafraîchisseurs, cartes de vignobles, livres, cartes postales, torchons, caves à vin… Cette enseigne, incontournable du monde du vin et des alcools, a vue le jour en 2005, sous la houlette de Jean-Jacques Le Dü, un locronanais de naissance, passionné de vins et de dégustations. Il décide d’exprimer sa passion en partant sur les routes de France pour rencontrer les professionnels du vins et des spiritueux et de leurs proposer ses choix d’accessoires qui rendent la dégustation, la conservation, et la présentation de leurs nectars plus aisée et plus agréable tout en contribuant au plaisir et à l’art de la table. En 2021, Jean-Jacques, qui rêve à de nouvelles aventures, cède le Comptoir des sommeliers à Jean-Luc Chaigneau. Un autre gourmet, passionné de vins. Notre homme n’est pas un néophyte, puisqu’il dirige déjà une société qui propose tout pour la cave. Avec lui, l’aventure continue et se développe toujours en Bretagne, à Locronan. Gageons que ce sera un long et délicieux voyage.
Tel 02 98 91 88 85 - 4 route de Douarnenez - 29180 Locronan
En 1945 François Caillarec crée sa petite entreprise de revente d’appareils de cuisson et de matériels pour boucheries et charcuteries à Quimper. Il s’installe à quelques encablures l’hippodrome et fonde les Etablissements Caillarec. Quelques temps plus tard, poussé par la disparition de ses principaux fournisseurs, il décide de se lancer dans la fabrication de matériel pour l’industrie et la cuisine et crée CAPIC (construction d'appareils professionnels et industriels de cuisson). En 1984, c’est son fils François qui reprend les rênes de l’entreprise et obtient le label national Qualicuisine. En 1992, le développement de l’activité prend de la place et tout le monde s’installe rue Charles Le Goffic à Quimper. Aujourd’hui, Capic, nourrit de sa solide réputation de qualité et de longévité, fait partie des entreprises quimpéroises emblématiques. Elle a assis son développement sur la production d'équipements sur mesure, et se trouve dans le trio de tête des fabricants de cuisines professionnelles en France.
75 rue Charles le Goffic - 29551 Quimper Cedex - 02 98 90 10 42
LE TELEGRAMME


Le Télégramme de Brest est le titre d'une chanson du groupe Les Wampas, c’est dire si ce quotidien a une réputation qui n’est plus à faire. Il est né en 1944, sous le titre Télégramme de Brest et de l’Ouest, sous la direction de Victor Le Gorgeu, ancien maire de Brest. Cet « influensseur » avant l’heure, membre du parti radical-socialiste, lui donne une certaine couleur politique. En 1947, Victor passe le flambeau à Marcel Coudurier, ancien actionnaire de La Dépêche de Brest, et le journal devient un journal d’information généraliste, sans renier son héritage républicain et laïc inscrit en son fronton (journal républicain de Brest et de l’Ouest). Les temps changent, et, en 1996, Le Télégramme est présent sur la Toile au travers de son site Internet. Il est d'ailleurs l'un des premiers quotidiens à s'en être doté. En 2019 le groupe Télégramme a réalisé un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros, le pôle média (qui inclut donc le quotidien) en représentant plus de la moitié.
FRANCE BLEUE BREIZH IZEL
L'histoire de France Bleu Breizh Izel, radio publique décentralisée en Basse Bretagne, puise ses origines en 1946 avec la construction de l'émetteur radiophonique de Quimerc’h. Cet émetteur diffuse alors des programmes nationaux de la Radiodiffusion française, le programme élaboré par la station régionale de Rennes, mais aussi des émissions spécifiques à la Basse-Bretagne en français et en breton. La station se fait connaître sous les noms de Radio Quimerc’h, puis de Radio Brest. Avec l'éclatement de l’ORTF elle devient le studio de Brest, une antenne locale de Radio Armorique, placée sous l'autorité de FR3 Rennes. En 1982, sous la présidence de François Mitterand, l’organisation des radios publiques décentralisées est remodelée. Radio Bretagne Ouest (Radio Breiz Izel en breton) voit le jour. Son nom RBO est tout de suite adopté par les auditeurs. Cette nouvelle station locale est alors intégrée à l'entreprise publique Radio France qui installe les studios, à Quimper. Depuis 2009, la station s'appelle France Bleu Breizh Izel, nom utilisant l'orthographe unifiée du breton. France Bleu Breizh Izel (Basse en breton) est l'une des stations généraliste du réseau Radio France. On écoute ses programmes variés dans le Finistère, dans l'ouest des Côtes-d'Armor e t dans l'ouest du Morbihan.

LA DISTILLERIE DES MENHIRS

Nous sommes en 1921, dans le vallon de Pont-Menhir en Plomelin, un lieu chargé d’histoire et de mystère. C’est là, que la famille Le Lay, pour produire de l’eau-de-vie de pomme, installe un premier alambic. Le fil des générations perpétue la tradition et, en 1986, Guy Le Lay, entame une nouvelle page de l’histoire familiale. Il quitte sa blouse de prof de math, obtient le statut de distillateur professionnel, et fonde la Distillerie des Menhirs. Dans la foulée, il produit le premier Pommeau de Bretagne dont la réputation n’est plus à faire. En 1989, il innove encore en produisant une eau de vie de cidre sous l’appellation de « Lambig ». Il utilise ce nom ancré dans la mémoire ancestrale des bretons de l’ouest. La renommée des produits maison, récompensés par de nombreuses médailles, l’encourage à pousser plus loin son esprit créatif en s’inspirant de ses racines bretonnes. En 2002, après avoir donner ses lettres de noblesse à la pomme, il les donnes à un autre produit emblématique de la Bretagne : le blé noir. Eddu, le fameux whisky breton est né. Aujourd’hui, Erwan, Kévin et Loig, les trois fils de Guy sont montés dans le train de l'aventure familiale. Chacun donnent une nouvelle impulsion à l’histoire. Avec eux, la distillerie diversifie ses produits, de nouvelles gamme de whisky Eddu sont proposées et ils ont même créé une nouvelle marque : Ed Gwenn.
JAMPI GLACIER
Nous sommes en 1923, à Brest, dans le quartier de Kerguillo quand le champenois Camille Lallemand ouvre une pâtisserie familiale et y développe une activité de traiteur. Trente-trois ans plus tard, son petit-fils Jean-Pierre, reprend le flambeau de la maison Lallemand. Mais il veut innover, alors, pour la nouvelle marque de glaces, il prend son surnom d’étudiant. JAMPI GLACIER est né. En 1986, Jean-Pierre et son épouse Anne, toujours avec l’esprit de l’excellence artisanale et du fort ancrage territorial, ouvrent une première boutique rue Jean Jaurès à Brest. Le succès est au rendez-vous. La gamme de crèmes glacées, de sorbets, riches en goûts, produits localement dans le respect de l'environnement, sont fabriquées au lait de la ferme bio, alors, elle séduit les gourmands. En 1994, Jean-Pierre se lance un nouveau défi : la création d’une gamme de glaces biologiques. C’est encore un succès. Les sorbets sont aux vrais fruits de terroir, sans colorant ni conservateur. On goûte la différence ! Début 2021, à la veille de souffler ses 100 bougies, la quatrième génération de glaciers poursuit la belle chronique familiale. Jean Lallemand (28 ans) succède à ses parents pour écrire un nouvel épisode de cette aventure humaine au pays des saveurs et du goût. Avec lui se perpétuent près d’un siècle d’une passion, sans relâche, au service de la pâtisserie, de la cuisine puis des glaces.

TOUT COMMENCE EN FINISTÈRE

En 2021 La marque « Tout commence en Finistère », animée par l’agence Finistère 360°, fêtait ses dix ans. Fondée par le Département en 2011, elle est aujourd’hui la première marque de territoire à mission en France. Forte de ses 1 600 ambassadeurs venant d’horizons variés, entreprises, associations, institutions ou individuels… à travers le département de la pointe bretonne, tire le meilleur et l’excellence du département. sa philosophie : Rendre un territoire plus attractif. Ce qui est mis en avant : le patrimoine, les entreprises, les habitants. Marque qualifiante, son fort ancrage territorial illustre le savoir-faire des acteurs locaux, mais aussi le circuit court et la production made in Finistère. Elle peut ainsi accompagner ses ambassadeurs dans leurs plans de communication, afin de stimuler leurs ventes. Son but : faire des 900 000 Finistérien (ne) s des ambassadeurs.
LE CRÉDIT AGRICOLE
En 1884, alors que l’agriculture peine à trouver des crédits adaptés, la loi sur la liberté d’association professionnelle autorise la formation de syndicats agricoles. L’année suivante naît la Société de crédit agricole de l’arrondissement de Poligny à Salins-les-Bains (Jura). Première du genre, celle-ci servira de prototype. La gouvernance des caisses y est organisée de manière démocratique selon le principe 1 homme = 1 voix, indépendamment du montant de sa participation. En 1897, l’Etat impose à la Banque de France d’apporter au Crédit Agricole une dotation de 40 millions de francs-or et des ressources annuelle de 2 millions. Les caisses se multiplient dans chaque département. À partir de 1920, le Crédit Agricole connaît les premières extensions de son champ de compétence : crédit aux petits artisans ruraux, financement de l’électrification des campagnes en 1923, premiers prêts au logement pour les agriculteurs peu fortunés en 1928… Une demi siècle plus tard, la banque affirme sa proximité avec une nouvelle signature publicitaire, « Le bon sens près de chez vous ». Le Crédit Agricole débute son internationalisation et ouvre une succursale à Chicago. Aujourd’hui, le Crédit Agricole fort de son histoire et de l’universalité de son action est le premier financeur de l’économie française.
